Vendredi, Octobre 10, 2025
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Les langues, cultures et traditions bantus concerneraient près de la moitié des Africains. Le centre international qui leur est consacré, à Libreville, célèbre ses 40 ans cette année.
Les langues, cultures et traditions bantus concerneraient près de la moitié des Africains. Le centre international qui leur est consacré, à Libreville, célèbre ses 40 ans cette année.
L’occasion de voir comment, aujourd’hui, elles irriguent le continent et le monde. Il est peu connu du grand public en Afrique, y compris au Gabon, où se trouve son siège. Pourtant, le Centre international des civilisations bantu (Ciciba) constitue un pôle de recherche de niveau international.
 
Il s’apprête à célébrer son quarantième anniversaire, avec l’objectif de renforcer sa visibilité, à l’instar de « l’internationale bantu » qu’il incarne. L’idée de créer un tel centre a germé dans la tête d’Omar Bongo Ondimba au début des années 1980.
 
Le président gabonais rêvait de mettre en valeur les cultures et traditions bantu en constituant, dans un premier temps, une association nationale gabonaise. Onze États membres Sûr de l’intérêt que son idée pouvait susciter à l’international, Omar Bongo Ondimba s’en était par la suite ouvert à ses homologues de la région et du continent.
 
Certains chefs d’État étaient enthousiastes à l’idée de se lancer dans cette aventure, d’autres avaient promis d’y adhérer sans pour autant passer à l’acte, et quelques-uns, dit-on, cherchèrent secrètement à torpiller ce projet de crainte qu’il ne fasse briller encore un peu plus l’image du président gabonais.
 
Qu’à cela ne tienne, le Ciciba a fait émerger ce que certains appellent « l’internationale bantu ». Il compte aujourd’hui onze États membres : l’Angola, le Burundi, la Centrafrique, les Comores, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la RDC, le Rwanda, São Tomé-et-Principe et la Zambie.
 
Ils pourraient prochainement être rejoints par les douze autres pays qui avaient nourri la réflexion préalable à la création du centre il y a plus de quarante ans et qui, depuis, traînent des pieds pour y adhérer. Le Ciciba continue de s’employer à convaincre ces « États tièdes » à ratifier les textes qui feront d’eux des membres à part entière.

Source Jeune Afrique

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