Vendredi, Octobre 10, 2025
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A trois mois de la prochaine élection présidentielle sénégalais, des poids lourds de l’opposition viennent de mettre sur pied une nouvelle alliance. Parmi eux, des membres du parti d’Ousmane Sonko et l’ex-première ministre Aminata Touré.
Aminata Touré chez elle à Dakar, en septembre 2022. JOHN WESSELS / AFP
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Une nouvelle coalition de l’opposition a vu le jour samedi 11 novembre à moins de quatre mois de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. Le Front pour l’inclusivité et la transparence des élections (FITE) - qui signifie aussi « courage » en wolof - dénonce le « recul démocratique » qu’a connu selon lui le pays sous les deux mandats du président Macky Sall, arrivé à la tête du pays en 2012.
 
Au sein de ce mouvement, se sont alliés certains des plus importants adversaires de la coalition au pouvoir : plusieurs membres de l’ex-Pastef, le parti de l’opposant Ousmane Sonko qui a été dissous en juillet, ou encore Aminata « Mimi » Touré, l’ancienne première ministre de Macky Sall passée à l’opposition en juillet 2022.
 
L’ex-alliée du président répond au Monde Afrique. Des coalitions existent déjà dans l’opposition, comme Yewwi Askan Wi ou le F24. Pourquoi lancer le FITE ? Aminata Touré. La situation a évolué. Le F24, coalition qui est composée aussi de la société civile, s’était constitué autour du combat contre le troisième mandat du président Macky Sall et il a obtenu une victoire importante [le chef de l’Etat sortant a annoncé en juillet qu’il ne se représentait pas].
 
Quant à Yewwi Askan Wi (YAW), dont je n’étais pas membre, elle a connu une évolution [avec l’exclusion du parti Taxawu Sénégal de Khalifa Sall]. Nous considérons désormais que la question électorale est primordiale. Il s’agit de s’assurer que l’élection sera inclusive et transparente, avec la participation de tous les candidats, y compris d’Ousmane Sonko [actuellement en détention et radié des listes électorales].
 
Nous nous battons aussi contre toute tentative d’élimination de candidats à travers le système de parrainage [chaque candidat doit recueillir les signatures de 0,6 %, soit quelque 44 000 électeurs] du fichier électoral, de 13 députés ou de 120 maires et présidents de conseil départemental.
 
Tous les candidats de l’opposition ont un intérêt commun à être unis face à l’administration en charge des élections, notamment pour le contrôle des parrainages qui doivent se faire avec les équipes d’experts que nous avons constituées. Pour l’instant, il s’agit de mutualiser nos efforts. Nous verrons ensuite jusqu’où nous pourrons continuer dans cette dynamique.
Source Le Monde Afrique

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