Vendredi, Octobre 10, 2025
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Neuf mois après la fin des opérations françaises dans le pays, la coopération militaire entre Ouagadougou et Moscou s’accélère et entre dans une « phase pratique ». Une vingtaine de militaires russes ont débarqué dans la capitale.
VALENTIN YEGORSHIN /TASS HOST PHOTO AGENCY/ AFP
Qu’est venu faire un Iliouchine II-76 à Ouagadougou, vendredi 10 novembre ? Alors que, depuis son arrivée à la tête du Burkina Faso en septembre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré entretient le flou sur ses alliances, l’atterrissage, à l’aéroport Thomas-Sankara de la capitale, de cet avion russe, avec, à son bord, une vingtaine de militaires, a levé une partie des interrogations.
 
Neuf mois après la fin des opérations françaises sur le territoire burkinabé, la junte s’est engagée dans une nouvelle union, avec la Russie de Vladimir Poutine. Le gouvernement burkinabé a multiplié les signes de rapprochement avec Moscou ces dernières semaines, dans toutes sortes de domaines : « L’humanitaire, l’énergie, le nucléaire, la culture, etc. », énumérait, en octobre, un communiqué de l’exécutif du Burkina Faso.
 
Au milieu de ce mois, la construction d’une centrale nucléaire civile par l’agence russe Rosatom, « pour couvrir les besoins énergétiques de la population burkinabée », était annoncée ; mardi, la coopération sanitaire dans la lutte contre l’épidémie de dengue qui sévit dans le pays était mise en avant.
 
Mais c’est avant tout dans le secteur militaire que Ouagadougou a besoin de Moscou. Trois jours avant l’arrivée de l’Iliouchine II-76, le 7 novembre, le ministre burkinabé de la défense, le colonel Kassoum Coulibaly, était à Moscou pour rencontrer son homologue, Sergueï Choïgou.
 
M. Coulibaly s’est félicité de l’entrée dans « la phase pratique » de la coopération entre les deux pays en matière de défense. La phase théorique, elle, avait eu lieu quelques semaines plus tôt, lorsqu’une délégation russe menée par le ministre adjoint de la défense, Iounous-bek Evkourov, avait été reçue en septembre par le président Ibrahim Traoré.
 
« Les domaines de coopération qui concernent en premier lieu le secteur militaire, dont la formation de soldats et d’officiers burkinabés de tous niveaux, notamment des pilotes en Russie », ont été discutés, avait déclaré la présidence burkinabée.

Source Le Monde

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