Vendredi, Octobre 10, 2025
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Le parti républicain a dévoilé ce samedi un plan temporaire non conventionnel pour financer l'État fédéral américain, menacé dans quelques jours de possible paralysie budgétaire, le « shutdown ».
© SARAH SILBIGER / REUTER
Ce plan en deux parties est « un texte nécessaire pour placer les républicains de la Chambre dans la meilleure position possible pour défendre les victoires des conservateurs », a déclaré le républicain Mike Johnson, nouveau président de la Chambre des représentants. « Le projet de loi mettra fin à l'absurde tradition de la saison des fêtes, qui consiste à présenter des textes de dépenses massives et pleines à craquer juste avant les vacances de Noël » a écrit le « speaker » sur le réseau social X.
 
Les médias américains ont avancé que dans le cadre de ce plan inhabituel, certains projets de loi nécessaires au maintien de l'ouverture des services fédéraux seraient adoptés via un projet de loi à court terme jusqu'au 19 janvier, tandis que le reste serait reporté au 2 février.
 

Gagner du temps

 
Cela permettrait au Congrès de gagner du temps pour adopter différents projets de loi de dépenses, sans engager de financement pour Israël, l'Ukraine et la sécurité des frontières, selon les médias du pays. Certains républicains se plaignent déjà que le plan ne prévoie pas les réductions de financement qu'ils recherchent, rapporte l'Agence France-Presse (AFP). Il n'est dès lors pas certain que le parti, qui ne dispose que d'une faible majorité à la Chambre des représentants, soit en mesure de l'adopter, et encore moins le Sénat, contrôlé par les démocrates.
 
Le péril d'une énième paralysie Le budget de l'État fédéral expire le soir du vendredi 17 novembre à minuit. Sans accord d'ici à cette date, la première économie du monde ralentira subitement, 1,5 million de fonctionnaires seront privés de salaire et le trafic aérien perturbé.
 
Les dernières négociations autour du budget fédéral américain, fin septembre, avaient déjà plongé l'institution dans le chaos. Des élus trumpistes, furieux que le président républicain de la Chambre des représentants Kevin McCarthy ait conclu un accord de dernière minute avec le camp démocrate, l'avaient destitué, une situation absolument inédite.
 
Il avait ensuite fallu trois semaines aux élus pour s'accorder sur un nouveau « speaker », Mike Johnson. Trois semaines durant lesquelles le Congrès américain n'avait pas été en mesure d'adopter la moindre loi.

Source Ouest France

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