Une ancienne d’Air France prend les commandes d’Air Caraïbes
Pas encore publiéSon expertise lui ont permis de s’implanter au sein de différentes compagnies aériennes. Un visage pas si nouveau dans le domaine mais qui impulse une nouvelle ère. Les aéroports fleurent bon les vacances ?

Sauf pour Christine Ourmières-Widener. La nouvelle PDG du pôle aérien du groupe vendéen Dubreuil (Air Caraïbes, French Bee) y a souvent installé ses quartiers au cours de sa carrière. Pour ses études, elle tenait absolument à s’éloigner de sa Provence natale: elle a d’abord choisi l’Isae-Ensma, près de Poitiers, puis l’Essec, en région parisienne, pour cette raison.
Au terme de son cursus, elle a organisé une conférence sur l’aviation, à laquelle participait Air France. Cela a scellé son destin. En 1988, elle a intégré la compagnie nationale, dans la maintenance. Elle a poursuivi en informatique deux ans plus tard, avant de passer au marketing comme responsable grands comptes d’Amadeus, la plateforme de réservation dont Air France était actionnaire.
Elle a été promue directrice commerciale de l’Hexagone. En 1998, Air France l’a ramenée dans son giron, et elle a gravi les échelons, supervisant les ventes à l’international dès 2002. En 2005, elle a pris les rênes du Royaume-Uni. Un premier déménagement, qui signera le début d’une longue série.
Après cinq ans, elle est nommée patronne pour les États-Unis. Elle y est restée deux ans et a regagné l’Europe afin de régler une crise managériale en Irlande, au sein de la filiale CityJet. Elle en a finalement suggéré la cession. Un lourd processus qui a duré quatre ans. Le repreneur souhaitait la garder, et la perspective de travailler dans une petite structure l’a tentée.
L’expérience l’a cependant laissée sur sa faim. En pleine tempête En 2015, elle a rebondi chez American Express Global Business Travel. Une modification dans la gouvernance l’a poussée vers la sortie l’année suivante. Elle a récupéré les commandes de la compagnie britannique Flybe, alors en pleine tempête.
Elle n’a pas réussi à la redresser. En 2020, elle espérait souffler et offrir ses services d’administratrice indépendante et de consultante. Elle a en définitive accepté les manettes de TAP Air Portugal. En mars 2023, son limogeage est annoncé en direct à la télévision: elle est soupçonnée de malversations.
Elle s’en défend bec et ongles, lance une procédure judiciaire et rentre à Paris. Elle atterrit chez les Dubreuil. «Cela représente l’exact opposé: une boîte dénuée de politique, portant des valeurs familiales», souligne-t-elle.
Source Le Figaro | 10/11/2023
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