« Le Cabaret africain », un spectacle total et transgénérationnel au-delà des clichés
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Au Cabaret sauvage, à Paris, la soirée musicale raconte l’Afrique en une succession de tableaux joyeux. Musique, chant, théâtre, cirque, danse, clips, images d’archives et en fil rouge… l’humour, tendance corrosive.
« Le Cabaret africain », au Cabaret sauvage, à Paris, en avril 2023. PHOT’HOCINE
Une certaine idée du spectacle total, populaire et transgénérationnel. Adultes et enfants s’installent sur les chaises devant la scène du Cabaret sauvage, à Paris, samedi 30 septembre, où revient pendant trois semaines Le Cabaret africain, créé ici en avril durant trois soirs, un spectacle musical imaginé par Méziane Azaïche, patron du lieu, qui en signe la mise la scène (avec Géraldine Bénichou).
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Le journaliste Soro Solo, célèbre voix radiophonique (L’Afrique enchantée, puis L’Afrique en Solo, sur France Inter), est à l’écriture et le MC (maître de cérémonie) de la soirée. Epatant conteur de cette « virée en Afrique », condensé d’histoires du continent africain, racontée à travers une succession de tableaux, truffés de références historiques autant que d’anecdotes et de clichés démontés ou de mises en lumière de réussites célèbres.
Le voyage s’ouvre avec Fela Anikulapo-Kuti (1938-1997) : des images le montrent sur les deux écrans installés de part et d’autre de la scène. Réagissant à la question d’une (fausse) spectatrice qui interviendra à plusieurs reprises au cours de la soirée dans le rôle de l’ingénue, Soro Solo raconte : « Madame est restée collée sur la caricature : Fela, celui qui avait épousé vingt-sept femmes et fumait des joints sur scène ? Madame, il était un immense artiste qui dénonçait ouvertement les dirigeants corrompus du continent africain, et il a été avant tout l’inventeur de l’afrobeat. »Source Le Monde